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Domination et soumission sexuelles

Le déséquilibre du pouvoir – qui peut ou non se limiter à la chambre à coucher – est une composante majeure du jeu BDSM, l’un des partenaires étant le dominant (ou le haut) et l’autre le soumis (ou le bas). Un déséquilibre consensuel et éclairé du pouvoir est différent d’un abus de pouvoir, et de nombreux dominants apprécient la liberté et l’autorité dont ils disposent pour contrôler les activités érotiques de leur partenaire.


De même, les soumis se délectent de l’abandon sexuel qui accompagne la perte du contrôle de leur corps et de leurs actions. Une telle vulnérabilité s’accompagne d’un érotisme intense et brut. Pour beaucoup d’hommes et de femmes, ce type de jeu est le seul moment de leur vie où ils peuvent ressentir la poussée ou la libération du pouvoir et se livrer à leurs désirs et fantasmes sexuels à volonté ; cependant, les joueurs doivent adhérer au credo BDSM d’une activité sexuelle sûre, saine et consensuelle (SSC).

Maître | Maîtresse et soumis | soumise

Les dominants masculins sont souvent appelés « maître », tandis que les dominantes féminines sont appelées « maîtresse » ou « dominatrice ». Les soumis peuvent être appelés esclaves ou animaux de compagnie.

Attention : votre femme ou votre petite amie sera probablement plus à l’aise avec le terme « dominatrice » qu’avec le terme « animal ». En revanche, le fait d’appeler votre mari ou votre petit ami « maître » pourrait vous aider à prendre le volant de votre nouvelle décapotable beaucoup plus rapidement. Si certains couples apprécient ces titres honorifiques ou fantaisistes, de nombreux couples ordinaires qui se plongent dans le BDSM préfèrent jouer avec la dynamique du pouvoir sans ces étiquettes.

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La mesure dans laquelle un couple intègre les concepts et les conventions BDSM dans sa relation est personnelle. Ils doivent être adaptés aux préférences et aux sensibilités uniques du couple.


Un couple doit également décider des « limites » de son jeu de pouvoir et de sa scène BDSM.

  • Quels actes sont interdits ?
  • Lesquels sont préférés ?
  • Quels types de choses sont négociables ?

Le BDSM définit généralement les limites dures comme étant des activités strictement interdites, tandis que les limites douces sont des activités que quelqu’un fera – ou se fera faire – à sa discrétion ou lorsqu’il est très excité. Une limite impérative est une activité qui est fortement préférée et demandée par un partenaire, qu’il soit dominant ou soumis. Une limite de temps peut également être fixée. Il peut s’agir de dix minutes ou d’un week-end entier.

Définir les limites du BDSM


La communication est également essentielle pour des jeux sexuels BDSM sûrs, consensuels et respectueux. Comme ce type d’activité sexuelle implique des éléments de résistance, les couples doivent également choisir un « mot de sécurité ».

Il doit s’agir d’un mot ou d’une phrase distincte que le soumis peut prononcer pour arrêter immédiatement le jeu. Certains soumis peuvent également utiliser un mot de prudence pour indiquer que le jeu s’approche d’une limite physique ou morale, indiquant ainsi au dominant de procéder dans une autre direction.


Les couples peuvent faire un jeu de ce travail préparatoire BDSM essentiel en échangeant des fantasmes sexuels sur ce qu’ils veulent que l’expérience BDSM soit, y compris ce qu’ils espèrent tous les deux qu’il se passe. C’est une façon amusante de répondre à des questions importantes et d’obtenir des informations essentielles sur les désirs, les attentes et les limites de l’autre.

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Une fois au lit, les partenaires peuvent se mettre au défi d’inventer une histoire érotique sur une scène BDSM. Ils peuvent également en écrire une sur l’ordinateur, créant ainsi une histoire érotique juteuse, aussi instructive qu’excitante . Il est essentiel que les partenaires comprennent ce qui les attire et ce qui ne les attire pas dans la domination et la soumission.